Le VCS au RIC2014

Ce matin, nous étions 6 à récupérer nos plaques pour l’édition 2014 du Raid Impérial Compiégnois: Nicolas pour le 55km, Hans, Pierre, Thibault et Olivier pour le 75km et Thomas2 pour le 105km. Roland étant forfait pour motifs familial et musical, Thibault porta ses couleurs. Vous pouvez voir sur la photo ci-dessous les 4 mousquetaires du 75km, bien fringuants et en forme. Le temps était cet année au rendez-vous avec un soleil trônant dan le ciel bleu azur, pas de vent et surtout un terrain sec.

le départ du 75km

le départ du 75km

la plaque de Roland

la plaque de Roland

Le parcours était annoncé avec un dénivelé de plus de 1500m. Nous sommes donc partis en nous attendant au pire. Les premiers kilomètres se sont très bien passés, sur un terrain relativement plat et roulant. Nous nous sommes vite aperçu qu’il n’y avait aucune solution de repli possible sur du 75 sur le 55km, ni du 105 sur le 75km. Les traces se sont séparées et perdues de vue dès le début.
Premier ravito au km13. Pierre (tel d’Artagnan) tenta de l’esquiver en passant trombe, mais c’était sans compter ses trois compères, bien décidés de profiter de tout halte restauratrice disponible. Repartis, nous roulons de plus belle dans les bois, toujours sur un terrain relativement plat sans vraiment jamais savoir notre localisation. Lors d’une descente un peu technique, un VTTiste non aguerri s’arrête sur le chemin devant Thibault, lequel doit freiner et l’éviter en catastrophe. Cet effort réflexe lui coûte un début de crampe dans la jambe gauche.
Un peu plus loin, Sur un sentier un peu plus large que de coutume, Thibault et moi parlons foot tout en roulant à fond les pédales derrière Pierre et Hans. Tout à coup, un tas de branches au sol bloque le passage de Thibault qui doit se rabattre de mon côté. Surpris par son écart et distrait par la conversation, nos guidons s’emmêlent et c’est la chute au km27. Nous nous en tirons bien avec juste quelques égratignures.
La rando se poursuit avec toujours plus de single et des paysages magnifiques. Les gourdes se vident sous l’effet combiné de la chaleur et de l’effort. Les crampes et douleurs commencent à se faire sentir et le ravito se fait toujours désiré. Au km40 après un bonne ascension, nous nous octroyons une petite pause pour relâcher les douleurs et tensions musculaires.
Enfin, au km44 nous arrivons au second ravito, assoiffés et déjà bien entamés physiquement. Chacun fait le plein d’eau et d’énergie et Thibault après s’être étiré le dos, tartine copieusement d’Arnica ses jambes en souffrance.
Nous repartons de plus belle, de plus en plus inquiets sur la suite du programme. En effet il nous resterait encore 1000m de dénivelé ! Aucun problème, chacun prend la tête du groupe à son tour et c’est reparti sur notre rythme soutenu. Après un parcours sans histoires et souvent ludique, nous arrivons finalement au second ravito au km60, les jambes lourdes. Là on nous confirme qu’il nous reste encore un gros dénivelé sur le dernier tronçon (entre 400 et 600m). Même si le corps n’est pas d’accord, notre volonté reste toujours la plus forte et c’est revigoré que nous repartons.
Cela commence par une descente rapide et technique pleine d’ornières et de pièges, heureusement que nous avions retrouvé notre peps juste avant ! Ensuite ce fut un véritable challenge ou tout simplement l’horreur pour les VTTistes les plus entamés. Les deux salopes d’Halatte n’ont qu’à se rhabiller car nous dûmes affronter 4 terribles montées successives chacune d’environ 150m de dénivelé. Plus d’une paire de jambes se déroba. Thibault n’était plus qu’une immense courbature tandis que Hans montait sans jamais ralentir ou mettre le pieds à terre. Pierre lui même du prendre sur lui pour continuer d’avancer. Tout le long de ce calvaire, un copain de Baron nous accompagna.
Cette épreuve franchie, au km72 nous nous sommes dit çà y est, c’est bon la ligne d’arrivée n’est pas loin. Que nenni, que nenni. Il nous a fallu continuer à pédaler sans savoir vraiment la distance restante et bien sûr avec quelques bosses en chemin.

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20140622_07Nous avons finalement franchie la ligne d’arrivée au km82-83, pour nous écrouler dans l’herbe fraîche – heureux mais bien fatigués.

20140622_08Ce fut une excellente journée passée à pédaler sur un parcours très bien choisi. La distance et la difficulté était au niveau de nos attentes. Un grand merci aux organisateurs du RIC ! Et à l’année prochaine.
Thomas, Alex et Nico, racontez nous votre RIC 🙂

Beau compte rendu Olivier! Pour moi, 120 kms en 8h! La première partie du parcours (50km) était super roulante sans grande difficulté 20km/h de moyenne mais la deuxième… Des grimpettes à n’en plus finir! Mais aussi de très très belles descentes! Une erreur d’aiguillage à la fin et voilà. Ah oui, j’ai retrouvé Alexandre sur le parcours mais je l’ai perdu après 10 minutes de roulage… Bref, je suis mort, j’ai plus de jambes ni de fesses! C’était vraiment très long!
T2

Super Thomas, Félicitations pour cette sortie marathon! 120 km ça doit tirer dans l’organisme, tu as le droit d’aller te coucher à 20H!
Thibaut