Que d’eau

Les giboulées sont à mars ce que les tempêtes sont à novembre, malheureusement avec le dérèglement climatique il n’y a plus de saisons. Certes l’empreinte écologique des membres du VCS est quasiment négligeable du fait que nous roulons à vélo et non pas avec un gros diesel qui pue, cependant nous devons subir les affres des intempéries : arbres couchés, pluies diluviennes,  boue et flaques…
Il y a encore peu, nous roulions en Halatte sur un sol trop sec et ce dimanche c’était tout le contraire : Pierre nous (Hervé C, Donatien, Sébastien, Patrice, Roland, Patrick et Guillaume) a donc emmené en forêt d’Ermenonville en favorisant le hors piste. En effet sur sol mouillé, le tapis de fougères isole un peu des flaques. De layons en ascensions nous sommes arrivés à la Mer de Sable et ses whoops après que Roland et Patrick aient bifurqué vers le nord pour un retour anticipé. Ermenonville dépassée, la pluie et le vent se faisant plus forts encore, par les 5°C qui nous frigorifiaient, nous avons tiré au plus court en longeant le golf. Au final nous avons parcouru un peu moins de 40km en moins de 3 heures, restait à nettoyer le vélo mais surtout le bonhomme ce qui ne fut pas une mince affaire vu la quantité de boue que nous avons ramenée de notre périple.

N’oubliez pas samedi prochain la sortie (baptême) sur le vélodrome national, pour ceux qui ne se sont pas encore manifestés, ll n’est pas trop tard.