Velodrome National


Jean, pourtant connu pour être un lève tard, nous avait donné rdv tôt ce samedi place des Espadrilles. Objectif le Vélodrome National  de Saint Quentin en Yvelines. Jean nous avait privatisé le vélodrome olympique des jeux de Paris 2024, rien que ça! Nous (Pierre, Thibaut, Hervé C, Donatien, Franck, Patrick, Jon, Benoit, Gérard, Jean et Guillaume) voici donc partis dès 7h15 en direction de l’ouest parisien. Nous arrivons en même temps que l’hôtesse qui nous ouvre les portes et nous découvrons l’enceinte sportive encore dans le noir : C’est immense! Nous nous approchons de la piste par le dessus et nous découvrons le virage vu du haut : sous nos pieds une falaise de 7m de haut! Là on rigole moins… Nous allons bien rouler dans cette pente à près de 45°!

Passées les étapes administratives et après avoir enfilé nos habits de scène, nous voici bien alignés devant les moniteurs.
Un peu de culture et technique vélocipédique : Le propre des vélos de piste est de n’être équipé que du strict minimum, à savoir, pas de frein, pas de vitesse, pas de roue libre mais en revanche des pédales automatiques. Nous devons donc appréhender la bête…
  1. Qui dit pignon fixe et pédales auto, dit pas de possibilité de remonter sa pédale pour la clipser. Donc il faut mettre ses pédales bien à l’horizontales pour les clipser toutes les 2 en même temps pour ne pas avancer mais surtout ne pas reculer!
  2. Qui dit clipser ses 2 pédales en même temps, dit monter sur la selle en se tenant à une rambarde pour se lancer et démarrer.
  3. Qui dit pas de frein, pédales auto et pignon fixe, dit pas de déclipsage des pédales avant l’arrêt sinon le vélo continue d’avancer tout seul… Donc il faut ralentir en contrant la rotation des pédales et se tenir à une rambarde pour s’arrêter et ne pas tomber…

Une fois que nous avons maîtrisé tous ces aspects nous somme montés sur la piste, pour faire quelques tours en file indienne derrière un moniteur sur la cote d’azur, zone de démarrage et d’arrêt de couleur bleu, puis petit à petit nous sommes montés de plus en plus haut…

Ensuite ce fut quartier libre, dans l’euphorie, nous nous sommes cramés tout seul à vouloir nous tirer la bourre et monter toujours plus haut.
Enfin nous avons appris à passer des relais avant de faire une petite compète appelé scratch : 10 tours avec départ arrêté. A ce petit jeu, c’est évidement Jean qui a coupé la ligne en tête.
Tout auréolé de notre diplôme d’initié, nous sommes retournés au vestiaire pour la douche avant de retrouver le sommet de la falaise pour observer un autre groupe tout en bas.
Un grand merci à Jean, sans qui nous n’aurions pas eu cette idée folle. Et aussi pour la réalisation du film :