Les 6 petits cyclistes

En ce magnifique dimanche matin de juillet (enfin l’été !), je suis arrivé à la bourre au rendez-vous du square (et sans mes lunettes).

Pourquoi me direz-vous ?

Tout simplement en raisons des séquelles de la dernière sortie à travers ronces et marécages. Mon pneu avant, perforé en deux points, nécessita une pincée de pompage et une larme de préventif pour redevenir opérationnel.

Je rattrapai donc la troupe VTT en train de partir, à savoir désormais Pierre, Patrice, Guillaume, Roland, Thibault et Olivier. Roland fidèle à lui même, avait déployé le drapeau Français, témoignage de son soutien à tous les sportifs de notre belle nation.

Au départ à 6 donc, Pierre fixa l’ordre du jour: challenge dénivelé. Comme toujours, il imposa sa cadence infernale motivée par ses deux crédos:

  • il est toujours possible de rouler plus vite !
  • une  pause mais pourquoi faire ?

Arriva, ce qui devait arriver, après ce départ sur les chapeaux de roue, Roland du abandonner à son plus grand regret dès l’entrée des bois. La raison officielle fur la panne (mécanique) – RIP.

Privés de notre bout en train et porte drapeau, nous entamons et enchaînons les hostilités les unes après les autres. Toutes les bosses et difficultés possibles y sont passées (tant bien que mal) et ce à près de 18km/h de moyenne. Cela nous valut d’inscrire des temps sur les classements Strava.

Après avoir monté tout à tour les 2 jolies salo.es, Thibault épuisé et à bout d’énergie, tourna bride. Au registre officiel la raison invoquée est les suites du kytsurfing. RIP again

C’est donc désormais à 4 que nous attaquons le Pagnotte, et ce par la face Nord (la préférée de Bart, mais en montée). Au Belvédère, nous nous inquiétons un peu ne voyant pas arriver Patrice. Le temps de nous rafraîchir à l’ombre, le voici qui arrive. Cramé par le Pagnotte et pris par l’horaire, Patrice décide de rentrer. RIP again and again

C’est finalement à trois que nous poursuivons les bosses en nous offrant en particulier une seconde ascension du Mont. Sur le retour (presqu’en ligne droite), Pierre à force de répéter ça passe, passa vraiment mais allongé dans la boue. La photo ne saura rendre à quel point le sus individu se retrouva couvert de Mud.

C’est alors, quelques centaines de mètres avant la route forestière de Chamant que ma roue libre rendit l’âme. En pleine descente gentillette, je me retrouve avec les pédales tournant vraiment dans le vide alors que la chaîne est bien en prise tout comme il faut. Rien à faire, la chaîne n’entraine plus la roue. La roue libre a décidé qu’elle avait eu son compte de dénivelé et s’est mise HS à pile 900m.

Heureusement, une condition absolue pour faire partie du VCS est l’esprit d’équipe. Pierre et Guillaume tour à tour m’ont poussé sur les derniers kilomètres jusqu’à Aumont (heureusement que cela descendait). Là Pierre, très gentiment, me raccompagna en voiture. Un grand merci Pierre !

Au final, 45km au compteur avec 900 et des brouettes de dénivelé positif.

Sur ce bon dimanche et surtout et 1, et 2, et 3 zéro !